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Semelles Féeriques
16 avril 2008

Derniers jours au Ghana.

On s’impatiente de découvrir la Babylone d’Afrique. Agglutinées suantes dans la fourgonnette transfrontalière, notre issue déboute à Ho. Ville d’escale et de rencontre heureuse : quand un simple informateur s’improvise compagnon de route de quelques jours. Why not Fred ? La Volta, on la découvrira à 3 ! Je vibre déjà de cette symphonie lacustre bordée de réserve naturelle, elle se déroule comme une petite mer incrustée de monts audacieux. De lac en rivière, la Volta nous balance sur des rythmes bien différents. D’un bord à l’autre, deux civilisation distinctes : l’une moderne, bétonnée d’immeubles en rang et de 4x4 climatisés, l’autre plus authentique, traditionnelle... oui mais oui nous sommes toujours en Afrique Sophie ! Je crois, j’ai vu une cuisine Ikea tout équipé avec une pilleuse et son mortier en accessoire principale, j’ai traversé le goudron en esquivant les motos pétaradantes et taxi-brousse puants le tout sur un passage piéton, puis enfin j’ai troqué des perles et j’ai eu.... un ticket de caisse ! Quelle Suisse ce Ghana ! Arrivées à Accra, au cœur de l’Olympe rugissante de tracs, de prêches et autres férocités commerciales notre Zeus se nomme Richard. Dans cette jungle occidentalisée, la générosité Africaine demeure. Bras dessus bras dessous, la ville devient tactique, une affaire ici une autre là, et en fin de journée, c’est nous qui l’emmenons à Kokrobitey. Loin du tumulte des cités, on s’installe chez Oliver pour une vue et une écoute en plongée sur l’Océan. Sunshine à volonté, je flotte médusée, des souvenirs émergent de ces quelques pays traversés, and what’s coming soon ? ... la réponse, je l’ai reçue aussitôt : la vague nous porte et nous échoue à la même table que des amis travellers rencontrés au Mali, de découvertes en surprises, il n’y a que de belles rencontres à espérer encore, comme l’Afrique a tant su nous en donner. Thank you so much Mother Africa. En toi, on retrouve un peu ce qu’on a tous perdu un peu plus haut : tu vas vers les hommes. Bien des gens te redoutent et t’affligent une image pénible, un blâme pour ces frêles penseurs. Tant pis pour eux mais tant mieux pour nous, l’on te sait riche et l’on te garde précieuse comme un trésor.

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